Un premier feedback de Time To Watches ?
Positif ! Commercialement parlant, c’est très porteur. C’est le bon format pour les professionnels, même si nous aurions aimé rencontrer davantage de presse. Mais c’est à l’issue de ce premier salon que nous sommes en discussion avec l’Arabie Saoudite, New York, Denver, Houston, Dallas, et le Japon.
Qu’avez-vous mis en avant auprès de vos collectionneurs et détaillants ?
Que nous sommes une petite équipe, réactive, avec un véritable ancrage dans le sport automobile depuis des décennies. Les trois fondateurs sont toujours aux commandes de la marque. Nous possédons nos propres capacités d’usinage, notre propre brevet, et nous sommes tous des profils très techniques, avec une passion automobile authentique et réelle. Certains d’entre nous ont d’ailleurs un coup de volant plutôt bon sur circuit !
Comment allez-vous adapter votre production à ces nouvelles opportunités commerciales ?
Nous savons faire. Sans support, à nous seuls, entre 2020 et 2024, nous avons vendu 50 montres en direct, positionnées entre 25 000 et 30 000 € pièce. Par ailleurs, nous avons fait entrer au capital notre partenaire des premières heures, Timeless SA, qui travaille depuis des décennies pour les plus grands noms du Swiss Made. C’était un processus naturel pour nous. Et pour le marché, cela confirme que nous sommes soutenus par des acteurs institutionnels de haut niveau et que ce qui doit être livré, sera livré, en temps et en heure.
C’est, en somme, une démarche manufacture...
C’est cela. Il est illusoire de penser à notre stade que nous pourrions tout internaliser, mais nous reposer sur les capacités d’un partenaire de ce niveau qui maîtrise la construction de A à Z, du développement à la conception jusqu’au produit fini, rassure le marché. Nous venons du pur sport automobile. Pour nous, l’idée de développement interne et de la maîtrise de la production était fondamentale. C’est ce que nous avons avec Timeless SA.
Qu’attendent donc vos collectionneurs à ce jour ?
Que nos collections s’étoffent. Nous voulons venir chaque année avec une nouvelle proposition. Et, au-delà, nous allons prochainement investir le segment de l’aviation, qui est aussi l’une de mes passions. Dans les semaines à venir, nous allons commencer le développement d’une nouvelle pièce dans ce segment, avec l’objectif de 2026 en ligne de mire.
Une activité aussi dynamique, en équipe restreinte, est-elle compatible avec une vie personnelle ?
Totalement, mais il n’y a jamais véritablement eu de frontière entre ma passion et mon travail. Mon père était passionné d’automobile, collectionneur, je le suis également, ainsi que ma compagne. Passer nos week-ends sur circuit n’est pas une contrainte, c’est notre mode de vie habituel !
Où pourra-t-on vous voir prochainement, à présent ?
Nous avons récemment ouvert des bureaux à Meyrin pour nous rapprocher de nos partenaires. Quant aux manifestations sur piste, nous serons bien évidemment présents au Mans les 15 et 16 juin prochains !
