Felix Baumgartner et Martin Frei dévoilent l'UR CC1, une montre dont ils rêvent depuis plus de dix ans et qu'ils viennent seulement d'achever. La science-fiction des années 1970 envoûte cette pièce retro-futuriste.
7 juillet 2009
Louis Nardin
Chez Urwerk, chaque modèle est affublé d'un surnom. Ainsi, entre Felix Baumgartner, l'horloger cofondateur de la marque, et Martin Frei, son associé designer, l'UR CC1 s'appelle «King Cobra». Sans surprise, le sobriquet est directement tiré d'un prototype présenté à Patek Philippe en 1959 par l'horloger Louis Cottier et le joaillier Gilbert Albert. Baptisé «Cobra», il proposait un affichage révolutionnaire des heures et des minutes sur un mode linéaire. A l'époque, la vénérable manufacture refusa le pari que représentait cette pièce qui resta, du coup, sans lendemain - voir l'article de Worldtempus.com. Aujourd'hui, Urwerk lui rend hommage à travers sa dernière nouveauté.
L'UR CC1 abrite un mouvement mécanique à remontage automatique Sowind sur la base d'un Girard-Perregaux 3300 totalement démonté et remonté selon les exigences du modèle. Caractérisé par une masse oscillante tournant librement dans l'un des deux sens, Felix Baumgartner a élaboré un «flybreak» sous la forme d'une étoile en aluminium pour ralentir ces impulsions en travaillant sur la résistance de l'air. Un système qui n'est pas sans rappeler les microturbines présentes sur la 202 censées réguler la vitesse de rotation de la masse oscillante par compression de l'air. S'inspirant du prototype développé par Louis Cottier, Felix Baumgartner a également utilisé un bras spécial pour transférer l'énergie du calibre aux rouleaux. Réalisé en silicium par l'entreprise Mimotec, sa structure a été découpée en forme de nids d'abeille pour gagner un maximum de poids.
Grande, confortable au porté, l'UR CC1 présente des lignes rétrofuturistes dont Urwerk s'est faite spécialiste. L'influence des années 1960-1970 est clairement identifiable. C'est que, outre la Cobra de 1959, les créateurs se sont aussi inspirés de l'indicateur de vitesse d'une Volvo ayant appartenu au frère de Felix Baumgartner. Toujours aussi présent, le noir amplifie encore le jaune fluo des différentes indications. «Cette couleur presque acide augmente encore la visibilité, explique l'horloger. De plus, il évoque les couleurs d'une guêpe, un animal agressif. C'est une autre facette de notre marque. Nous cultivons ce côté mordant et choquant. Il fait partie de notre identité mais peut-être qu'avec les années, il s'assagira.»
L'UR CC1 est une création proposée hors catalogue. Elle n'entre donc pas dans les collections courantes et ne sera éditée qu'à deux séries de 25 exemplaires chacune, l'un en or gris cette année, et l'autre en or noir traité Altin pour l'année prochaine . Son prix de vente a été fixé à 282'000 francs suisses.
Louis Nardin
Chez Urwerk, chaque modèle est affublé d'un surnom. Ainsi, entre Felix Baumgartner, l'horloger cofondateur de la marque, et Martin Frei, son associé designer, l'UR CC1 s'appelle «King Cobra». Sans surprise, le sobriquet est directement tiré d'un prototype présenté à Patek Philippe en 1959 par l'horloger Louis Cottier et le joaillier Gilbert Albert. Baptisé «Cobra», il proposait un affichage révolutionnaire des heures et des minutes sur un mode linéaire. A l'époque, la vénérable manufacture refusa le pari que représentait cette pièce qui resta, du coup, sans lendemain - voir l'article de Worldtempus.com. Aujourd'hui, Urwerk lui rend hommage à travers sa dernière nouveauté.
Felix Baumgartner et Martin Frei ont attendus 10 ans avant de réaliser l'UR CC1 @ Urwerk
L'UR CC1 développe des lignes rétro-futuristes inspirées des années 1960-1970 @ Urwerk
L'UR CC1 abrite un mouvement mécanique à remontage automatique Sowind sur la base d'un Girard-Perregaux 3300 totalement démonté et remonté selon les exigences du modèle. Caractérisé par une masse oscillante tournant librement dans l'un des deux sens, Felix Baumgartner a élaboré un «flybreak» sous la forme d'une étoile en aluminium pour ralentir ces impulsions en travaillant sur la résistance de l'air. Un système qui n'est pas sans rappeler les microturbines présentes sur la 202 censées réguler la vitesse de rotation de la masse oscillante par compression de l'air. S'inspirant du prototype développé par Louis Cottier, Felix Baumgartner a également utilisé un bras spécial pour transférer l'énergie du calibre aux rouleaux. Réalisé en silicium par l'entreprise Mimotec, sa structure a été découpée en forme de nids d'abeille pour gagner un maximum de poids.
Les deux cylindres en aluminium affichant les heures et les minutes sont mis en valeur par un jour percé dans le fond du boîtier @ Urwerk
Grande, confortable au porté, l'UR CC1 présente des lignes rétrofuturistes dont Urwerk s'est faite spécialiste. L'influence des années 1960-1970 est clairement identifiable. C'est que, outre la Cobra de 1959, les créateurs se sont aussi inspirés de l'indicateur de vitesse d'une Volvo ayant appartenu au frère de Felix Baumgartner. Toujours aussi présent, le noir amplifie encore le jaune fluo des différentes indications. «Cette couleur presque acide augmente encore la visibilité, explique l'horloger. De plus, il évoque les couleurs d'une guêpe, un animal agressif. C'est une autre facette de notre marque. Nous cultivons ce côté mordant et choquant. Il fait partie de notre identité mais peut-être qu'avec les années, il s'assagira.»

L'UR CC1 est une création proposée hors catalogue. Elle n'entre donc pas dans les collections courantes et ne sera éditée qu'à deux séries de 25 exemplaires chacune, l'un en or gris cette année, et l'autre en or noir traité Altin pour l'année prochaine . Son prix de vente a été fixé à 282'000 francs suisses.
LIRE LE COMMUNIQUE
L'UR CC1 sera éditée en deux séries de 25 exemplaires © Urwerk
Marque