En règle générale, les passionnés de montres apprécient la régularité et la précision. Je suppose qu’on pourrait en dire autant de tout le monde. Mais je prends le risque de dire que les passionnés de montres sont particulièrement férus de ces deux choses. Il y a deux ans, il s’est trouvé qu’une série de ventes aux enchères habituellement organisées pendant une certaine semaine de novembre a été déplacée d’une semaine. Je me souviens avoir entendu quelques vigoureuses expressions de mécontentement de la part de membres de la communauté horlogère qui avaient aménagé leurs agendas en supposant que les événements majeurs de l’année horlogère étaient plus ou moins gravés dans le marbre. Tout cela pour dire que malgré une approche discrète de la communication avant l’événement, le dernier lundi de janvier fournit de façon fiable (heureusement) notre première dose d’excitation horlogère de l’année. Je fais évidemment allusion à la LVMH Watch Week.
Lorsque vous lirez ces lignes, vous aurez sans doute déjà reçu une myriade de notifications par courriel et des alertes des réseaux sociaux sur les dernières montres lancées par Bulgari, Hublot, TAG Heuer et Zenith, les quatre poids lourds de LVMH. Vous êtes peut-être le genre de personne qui aime consulter différentes sources pour vos informations horlogères : un régime varié est la clé d’une connaissance saine de n’importe quel sujet. Ici à WorldTempus, nous sommes bien conscients de ce besoin de diversité dans l’information horlogère, donc notre couverture complète des trois prochains jours consiste en un mélange de voix et d’opinions.
Par ordre chronologique, nous avons Bulgari, du point de vue de votre humble servante. Même si vous me connaissez surtout comme une journaliste technique dotée d’une passion pour le côté mécanique des choses, il faut dire que les lancements de Bulgari à la LVMH Watch Week cette année m’ont fait mettre de côté mon habituelle approche analytique et (certains diront trop) cérébrale. Le retour de la Bulgari Bulgari en noir et or fera vibrer une corde sensible chez quiconque a vécu les années 1980 et 1990, regardez-la et vous verrez exactement ce que je veux dire.
Hublot, à travers l’objectif de notre proche collègue et collaboratrice, la follement intelligente et astucieuse Marie de Pimodan, se révèle dans toute sa splendeur mécanique. Je ne veux rien dévoiler ni gâcher votre plaisir de lire tout l’article de Marie, mais vous devriez sans doute être assis lorsque vous découvrirez les premières montres Hublot de 2024 (un mélange explosif de couleurs et de mouvement, c’est tout ce que je dirai).
TAG Heuer adopte une approche panoramique en ce mois de janvier et nous persuade tous qu’elle est une marque qui peut tout faire, des complications sophistiquées aux compagnons de poignets quotidiens. Tandis que son iconique Carrera renforce son héritage et son statut de légende, l’Aquaracer continue de progresser à pas de géant dans le royaume high-tech. Les gens oublient parfois que le TAG dans TAG Heuer signifie Techniques d’Avant-Garde. Cette collection le leur rappellera.
Enfin, les nouveaux modèles Chronomaster de Zenith sont soumis au regard exigeant d’Allissa Pataki, la dernière arrivée (lire : qui a le plus d’énergie de nous tous) au sein de l’équipe éditoriale de WorldTempus. Je ne sais pas vous, mais je ne vois personne de mieux pour vous fournir de l’information sur la collection la plus dynamique et à plus haut potentiel de Zenith. N’oubliez pas de garder l’œil ouvert plus tard dans la semaine pour notre toute première interview du nouveau directeur de Zenith, Benoît de Clerck, fraîchement arrivé à la barre de l’entreprise et prêt à partager ses premières impressions et ses projets pour la marque.