Elle passe d'un poignet à un autre sans distinction de genre. S’autorise toutes les folies. Se fait tour à tour charmante, charmeuse, frivole ou sérieuse. La Royal Oak est de ces collections versatiles dont l’irrésistible aura transcende les genres, les tendances et les dimensions.
Dans le sillage d’une Royal Oak miniature de 1997, l’icône de la Manufacture se décline aujourd’hui en un trio de Royal Oak Mini. 23 mm, il ne lui en faut pas plus pour produire un effet maxi. Son secret de beauté ? La puissance des lignes affûtées, esquissées dès 1972, qu’Audemars Piguet associe aujourd’hui à l’esthétique Frosted Gold, dans un format très compact.
Une allure de bijou
Montre ou bijou ? Or blanc, or jaune ou or rose ? À la croisée de l’horlogerie et de la joaillerie, le trio de montres miniatures refuse de choisir. Deux choses demeurent : la silhouette inimitable et le fort tempérament de la Royal Oak. On retrouve notamment le cadran orné d’un motif Petite Tapisserie qui, en ton sur ton, renforce les effets de lumière produits par la finition martelée de la boîte et du bracelet. Si la Royal Oak Mini arbore une allure de bijou, elle assume parfaitement sa fonction de montre. Pour battre la mesure et indiquer les heures et les minutes avec une autonomie de plus de sept ans, Audemars Piguet a opté pour le calibre à quartz 2730. Pour prolonger sa durée de vie, un « contacteur » permet de désactiver temporairement la batterie en tirant sur la couronne. Une idée simple mais lumineuse. « Ces mini créations rendent hommage non seulement à la longue tradition de montres joaillières miniatures d’Audemars Piguet [souligne Ilaria Resta, Directrice Générale d’Audemars Piguet] mais aussi aux femmes qui ont marqué l’histoire de la Manufacture, parmi lesquelles Jacqueline Dimier, à qui nous devons la première Royal Oak féminine, et Carolina Bucci, génie de la finition Frosted Gold ».
Des jeux de lumière éblouissants
Ce n’est pas la première fois que la Manufacture déploie cette technique de martelage de l’or. Carolina Bucci l’avait adaptée à l’horlogerie en 2016, en collaboration avec les artisans d’Audemars Piguet, à l’occasion du 40e anniversaire de la Royal Oak féminine dévoilée en 1976. Grâce à un subtil martelage réalisé au moyen d’un outil surmonté d’une pointe en diamant, le métal précieux se pare d’un grain d’une grande finesse qui reflète la lumière à chaque mouvement du poignet. Sur la Royal Oak Frosted Gold Automatique, le boîtier en or blanc ou en or jaune de 34 mm et le bracelet intégré sont ornés de cette finition brillante à laquelle répond un nouveau cadran « Crystal Sand », rhodié ou doré, dont le motif embossé reproduit des cristaux de ruthénium. Un éblouissant jeu de lumière et de texture, renforcé par les finitions classiques alternant surfaces polies et satinées de la Royal Oak, qui pourrait presque nous faire détourner le regard du temps qui passe, cadencé avec précision par le Calibre 5800 à remontage automatique. Au verso du boîtier, l’œil se délecte des finitions délicates du mouvement incluant Côtes de Genève, satinage, soleillage, perlage et chanfreins polis qui se révèlent sous la masse oscillante en or rose 22 carats. Car après tout, la Royal Oak reste un bijou de mécanique, un must-have toujours parfaitement apprêté, sous toutes ses facettes.
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