La montre Arceau, créée par Henri d'Origny en 1978, alors directeur artistique de la maison Hermès, se prête à une nouvelle expression de style dédiée à l’art du voyage. Et ce, à l’occasion de la vente caritative Only Watch millésime 2024. Un évènement qui vient en aide depuis des années à ceux qui souffrent de la Dystrophie musculaire de Duchenne.

Les organisateurs demandent en effet à une cinquantaine de manufactures de créer une pièce unique afin de la proposer aux collectionneurs du monde entier lors d’une vente aux enchères. Vacation qui se déroulera cette année, le 10 mai très précisément, à Palexpo à Genève. Parmi ces manufactures, Hermès, qui lève donc le voile sur une exceptionnelle montre Arceau.

Réalisée en platine et surmonté d'une lunette en titane DLC noir, elle reste fidèle à son boîtier rond aux cornes asymétriques dont la forme est inspirée de celle d’étriers est connu de tous. Un clin d’œil réussi aux origines d’harnacheur de Hermès. Il met en scène ici la complication dites à Heures Universelles capable d’indiquer simultanément l’heure dans les 24 fuseaux horaires officiels. Mais encore ?
Grâce à l’ingéniosité du calibre automatique H1837, en hommage à date de création de la maison lorsque Thierry Hermès arrive à Paris pour s’installer comme maître artisan harnacheur-sellier spécialisé dans les harnais et les équipements pour les chevaux, le cadran décentré affiche l’heure locale alors qu’il se déplace de ville en ville, et survole ainsi les fuseaux horaires sur fond de cadran noir inspiré du motif Planisphère d'un monde équestre dessiné par Jérôme Colliard. De fait, dans le large guichet situé à midi, apparaît l’heure correspondant à la ville survolée par le cadran dédié aux heures et minutes locales qui reprend la typographie caractéristique du cadran d’origine de l’Arceau.

Les douze chiffres arabes sont inclinés et donnent l’impression d’avoir été soufflés par le vent à pleine vitesse. Une pièce exceptionnelle que les collectionneurs du monde entier devraient s’arracher le 10 mai prochain à Genève. Et ce, pour le plus grand bonheur des chercheurs qui luttent sans relâche contre la Dystrophie musculaire de Duchenne. Son estimation se situe entre CHF 30 000 et CHF 40 000… A suivre !