Lorsque Guido Terreni, CEO de Parmigiani Fleurier, a renouvelé la collection Tonda PF en 2021, il a établi un nouvel étalon de la modernité maison. Il a ensuite porté son attention sur l’un des modèles fondateurs de Parmigiani, présenté en 1996, et il a relancé l’élégante collection Toric cette année, à Watches and Wonders.
La ligne Toric revisitée comprend deux modèles distincts qui ont en commun un même langage stylistique, celui de l’élégance classique : la minimaliste Petite Seconde de 40,6 mm, en platine avec cadran Grey Celadon ou en or rose avec cadran Sand Gold, et le Chronographe Rattrapante de 42,5 mm, une édition limitée à 30 exemplaires en or rose avec cadran Natural Umber.
Chaque pièce représente parfaitement la vision et les principes directeurs du fondateur Michel Parmigiani, magnifiquement mis en valeur par la touche contemporaine de Terreni.
« Lorsque j’ai vu la première Toric de nouvelle génération, j’ai ressenti un plaisir et une émotion immenses », dit Michel Parmigiani. « Les codes et l’identité ont été respectés. La nouvelle Toric intègre une touche de modernité qui la fait paraître plus contemporaine que le modèle original. C’est la preuve de son caractère intemporel ».
Voici six éléments de design qui ont fait de la Toric la montre habillée à succès qu’elle est aujourd’hui.
Que recèle le nom ?
Le nom « Toric » évoque la géométrique architecturale. Comme l’explique Michel Parmigiani : « Toric provient du mot « torus », une forme géométrique qui représente un tube incurvé refermé sur lui-même, que l’on trouve à la base des colonnes gréco-romaines. Les tori (tores en français) ont inspiré le nom « Toric’ ».
L’influence architecturale, qui relie la collection aux principes durables du design classique, souligne le caractère intemporel de la montre.
Boîtier à godrons et lunette moletée
Élément distinctif de la collection Toric, le boîtier à godrons se caractérise par un design à paliers progressifs qui apporte de la profondeur et de la texture. La lunette moletée, inspirée des colonnes doriques, constitue l’un des paliers. Les colonnes doriques, caractéristiques de l’architecture grecque antique, sont reconnaissables à leurs fûts cannelés et leurs chapiteaux simples, représentatifs d’une esthétique robuste et intemporelle. Leur simplicité sans fioritures dégage force et équilibre, des qualités qui se retrouvent dans le design raffiné de la Toric.
Michel Parmigiani annonce une source d’inspiration inattendue pour les godrons : « Sur une plage en Malaisie, j’ai trouvé des coquillages en forme de chapeau à godrons. Lorsque vous les inclinez de 45 degrés et que vous les regardez, ils semblent plats. »
Il poursuit : « Cette illusion d’optique m’a fasciné. J’ai alors pensé que, si un jour je voulais réaliser une montre munie d’un mouvement compliqué qui augmente l’épaisseur du boîtier, je pourrais obtenir un effet d’aplatissement avec des godrons : la montre semblerait plus plate. »
En combinant l’effet d’optique des godrons avec le caractère robuste des colonnes doriques, le boîtier de la Toric réalise un équilibre entre beauté architecturale et ingéniosité technique.
Proportions issues du nombre d’or
Les proportions harmonieuses des montres Toric ne relèvent pas du hasard. Elles se basent sur le nombre d’or, un principe célébré dans l’art, l’architecture et la nature.
Michel Parmigiani explique : « Il représente la proportionnalité harmonieuse dans la forme. Je veux parler du nombre d’or. De nombreux artistes et architectes – par exemple Antoni Gaudí, Frank Lloyd Wright et Le Corbusier – ont utilisé ce concept mathématique pour créer des structures équilibrées, harmonieuses et esthétiques. On trouve aussi le nombre d’or dans les montres de la Renaissance. La divine proportion est un langage compris par n’importe quelle civilisation. »
Le Corbusier et les tons naturels
L’influence de Le Corbusier ne s’arrête pas à l’utilisation du nombre d’or. Les couleurs du cadran et du bracelet de la nouvelle Toric – Grey Celadon, Sand Gold et Natural Umber – sont inspirées de la palette chromatique du célèbre architecte et designer.
Les tons terreux participent à l’impression d’harmonie et de pureté naturelles et créent une identité chromatique parfaitement conforme au langage classique de la Toric.
Splendide cadran grené à la main
Les cadrans en or 18 carats grenés à la main de la Toric témoignent d’un savoir-faire traditionnel.
Comme l’explique Michel Parmigiani : « On trouve des cadrans grenés sur des chronomètres de marine et des horloges de table du passé. Lorsque j’ai restauré une pendule sympathique de Breguet, le cadran était noir, résultat de l’oxydation de l’argent. Dans certains cas, les cadrans en argent peuvent être restaurés en utilisant de la crème de tartre, une brosse douce et de l’eau. Mais, lorsqu’ils ne peuvent pas être sauvés, on doit les décaper avec un matériau abrasif. On obtient une surface mate très régulière sur laquelle on applique un mélange de crème de tartre, de sel marin et d’argent avec de l’eau déminéralisée. »
Il décrit plus précisément le méticuleux processus : « On frotte le cadran en faisant des mouvements circulaires dans toutes les directions, avec des brosses spéciales. On commence avec une brosse dure, ce qui donne une couleur plomb. Pour obtenir un grain plus dense et plus blanc, on utilise une brosse beaucoup plus fine et plus douce, dont les poils se plient facilement. Au fur et à mesure que l’on exerce la pression à la main, le cadran commence à se couvrir de particules d’argent qui adhèrent au matériau. »
Sur la Toric, cette technique ancestrale du grené crée une texture de cadran qui diffuse la lumière avec une douceur exceptionnelle. De plus, les bords des cadrans de la Toric sont biseautés selon la technique du chevé, ce qui crée une subtile courbure vers le boîtier.
Mouvements en or rose 18 carats
Enfin, la collection Toric représente un choix audacieux avec l’utilisation de mouvements en or rose 18 carats, une rareté dans l’horlogerie moderne. Le tout nouveau calibre PF780 de la Petite Seconde et le PF361 à haute fréquence du Chronographe Rattrapante arborent des platines et des ponts fabriqués dans le précieux métal.
Le PF780 est doté de trois grands ponts décorés de Côtes de Fleurier, tandis que le PF361 intègre des éléments squelettés, satinés et anglés à la main, qui offrent une vue dégagée sur la merveilleuse mécanique.
Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur le site internet de Parmigiani Fleurier.
