Virtuoso XI

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Virtuoso XI - Bovet 1822
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Bovet dévoile son tout premier garde-temps squelette

Pour obtenir un mouvement squeletté, tout l’art consiste à ôter suffisamment de matière pour sublimer son esthétique et révéler l’intégralité de ses mécanismes internes, tout en préservant sa robustesse afin qu’il puisse fonctionner impeccablement. Si l’on affinait excessivement les ponts, par exemple, ils pourraient se déformer et remettre en cause la performance du mouvement.

C’est pour cette raison que le mouvement à tourbillon volant Virtuoso XI, utilisé pour la première fois dans le Virtuoso VIII (2017) et déjà orné de superbes et délicats détails, a été entièrement repensé dans le but spécifique d’être ajouré. La grande date d’origine a été supprimée et le train d’engrenage a été déplacé à un emplacement plus esthétique, tandis que l’ensemble du mouvement a été repensé pour être entièrement squeletté. D’emblée, les ponts et les platines ont été affinés, et lorsque les contraintes structurelles ne permettaient pas de les alléger davantage, l’anglage et le biseautage ont pris le relais pour leur donner un aspect plus délicat.

Pour le Virtuoso XI, le mouvement a été conçu dès le départ avec suffisamment de place pour graver et admirer les deux faces des ponts et des platines. Le résultat est alors exceptionnel. D’une transparence inégalée parmi tous les garde-temps jamais produits par Bovet, ce mouvement de haute horlogerie place le moindre de ses composants sur le devant de la scène.

Virtuoso XI

Finition à la main

Une fois tous les composants fabriqués, la première étape consiste à effectuer les finitions à la main. D’abord biseautés et anglés en vue de la gravure, toutes les finitions sont l’œuvre des artisans de la Maison. Forts de leur expertise, ceux-ci savent exactement combien de matière ils peuvent retirer afin d’obtenir une symétrie et une forme parfaites. Pour certaines pièces, le biseautage et l’anglage peuvent exiger des heures de travail en vue d’atteindre la perfection. Si l’on supprime trop de matériau, la pièce doit être mise au rebut et le processus recommence.

Gravure à la main traditionnelle

La gravure du mouvement et du boîtier écritoire du Virtuoso XI demande environ soixante heures de travail minutieux. Elle est réalisée à la main et ne tolère pas la moindre erreur. Étonnamment, les graveurs au travail dans l’atelier lumineux et silencieux, ne semblent pas ressentir de pression particulière. Les artisans savourent la danse de leurs outils, grâce auxquels ils transforment un simple pont ou une simple platine en une véritable œuvre d’art.

La production du Virtuoso XI est extrêmement limitée en raison du temps et de la minutie nécessaires pour mener à bien les gravures et les finitions de chaque mouvement et boîtier : les artisans Bovet ne peuvent en produire qu’une ou deux par mois.

Virtuoso XI

Le mouvement de manufacture

Le mouvement à tourbillon volant qui anime ce garde-temps exceptionnel répond aux critères exigeants de Bovet en matière de précision, de fiabilité et d’expression. Il tire son énergie d’un barillet qui, à lui seul, assure plus de dix jours de réserve de marche (soit 240 heures, là où les performances du secteur oscillent entre 42 et 48 heures), tout en maintenant les oscillations du balancier à 18 000 vph.

Deux versions disponibles

Le nouveau Virtuoso XI est proposée avec un boîtier en or blanc 18 carats, décliné en une version gravée et une version polie, et serti de diamants blanc taille brillant ou non serti. Le Virtuoso XI est une prouesse de la haute horlogerie et de la squelettisation, ainsi que de la gravure et la décoration à la main. Au total, les mains de plus de soixante « virtuoso » ont œuvré de concert pour faire de ce garde-temps, une véritable œuvre d’art.

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