Deux Raiders comme compagnons de route

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On the road with two Raiders - Favre-Leuba
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Deux montres Favre-Leuba ont été mises à l’épreuve, au même titre que les organismes du rédacteur en chef et de son père, durant un périple de 10 jours en Écosse.

Chez les O’Neil, la planification des vacances peut souvent s’avérer bien plus électrique que celle de Baselworld ou du SIHH. Mais, cette année, elle a pris une nouvelle dimension lorsque nous nous sommes rendus compte avec ma femme que nos agendas professionnels respectifs ne nous permettraient pas de prendre deux semaines de vacances consécutives avant … novembre. Ce constat me laissa donc avec un vide de deux semaines de vacances d’été que je devais soudain combler. La première idée qui me vint à l’esprit était de participer à des sortes d’ateliers de photographie qui me permettraient d’exercer mon hobby, mais mes recherches révélèrent rapidement qu’ils étaient loin d’être nombreux et affichaient complet un an à l’avance. Cependant, en surfant sur le net, je suis aussi tombé par hasard sur Scotland Overland et leur offre de location d’un Land Rover Defender avec une tente sur le toit destiné au camping sauvage en Écosse.

J’ai réussi à réserver pour 10 jours un de leurs sept véhicules entièrement équipés et à convaincre mon intrépide père de m’accompagner dans cette aventure. Et comme nulles vacances ne sont parfaites sans compagnons horlogers, Favre-Leuba, la marque par excellence pour les aventuriers, a gentiment accepté de nous prêter à chacun une montre pour le voyage. J’ai ainsi porté une Raider Harpoon et mon père une Raider Deep Blue.

Deux Raiders comme compagnons de route

Le grand avantage de ces vacances, c’est que nous pouvions voyager au gré de nos envies. Il n’y avait ni itinéraire (bien que j’avais une idée approximative d’où je voulais aller), ni logement réservé après la première nuit. Équipés d’un appareil GPS dans lequel étaient répertoriés les sites de camping et les lieux de camping sauvage, d’un frigo-réfrigérateur bien garni à l’arrière du Land Rover, ainsi que de tout ce qui pourrait être nécessaire à la survie, nous étions libres de nous promener à notre guise, pour autant que nous respections le Code écossais d’accès à la nature.

Par conséquent, les deux montres Favre-Leuba ont sillonné la plus longue route sans issue de Grande-Bretagne (une voie unique de plus de 35 km conduisant à Kinloch Hourn) et fait une halte à l’hôtel (le Garvault Inn) le plus reculé de Mainland [ndlr : Île principale des Orcades située au Nord de l’Écosse] pour boire un verre de whisky, dans le cadre d’un périple de plus de 2000 km à travers les paysages à couper le souffle de la côte ouest de l’Écosse et de ses Highlands. Avoir deux solides montres de plongée s’est aussi révélé utile, étant donné que nous avons été confrontés à des conditions météorologiques éprouvantes, notamment des pluies torrentielles et des vents violents (après que le Royaume-Uni a connu une vague de chaleur durant plusieurs semaines). Les Raiders se sont avérées être les compagnes idéales pour notre fidèle Defender et, si elles avaient été dans les parages, elles auraient mérité de figurer sur la liste des montres que j’ai associées au Land Rover Defender il y a à peine deux ans.

Deux Raiders comme compagnons de route

Un certain temps fut nécessaire pour s’habituer à la Raider Harpoon, compte tenu du fait qu’elle a été spécialement conçue pour la plongée. Les minutes sont indiquées par la seule et unique aiguille, les heures se lisent sur un disque situé sur le pourtour du cadran, tournant en synchronie avec les minutes et la minuscule aiguille centrale des secondes à laquelle on peut rapidement donner le titre d’ « indicateur de fonction », exigé d’une véritable montre de plongée. Une fois que l’on s’y est habitué, c’est un système remarquable qui offre une excellente lisibilité. Par faible éclairage, la luminosité est également formidable, mettant en valeur l’aiguille et l’échelle des heures. En revanche, elle se révèle moins utile lorsque vous vous réveillez au milieu de la nuit dans l’obscurité totale de la tente et que la seule chose que vous êtes en mesure de dire c’est le nombre de minutes écoulées mais pas de quelle heure. Seul un coup d’oeil à mon iPhone put m’informer que les effets de l’intoxication alimentaire dont a été victime mon père le dernier jour se manifestaient à 4h30 du matin.

Malgré son imposant diamètre de 46 mm, la Raider Harpoon épouse bien le poignet, grâce à la courbure des cornes. Le modèle que je portais présentait un contraste de bleu et de blanc, parfaitement en phase avec la thématique de la montre de plongée et améliorant la lisibilité. Il est aussi appréciable de voir une valve d’échappement à hélium vissée et saillante, preuve visuelle supplémentaire qu’il s’agit bien d’une montre de plongée, qui est, soit dit en passant, étanche jusqu’à 500 m au lieu des 300 habituels – bien plus que suffisants pour faire face aux déluges que nous avons connu en campant sur la rive nord du lac Loch Linnhe et au cœur de la forêt vierge Shin Forest.

Deux Raiders comme compagnons de route

Mon père utilisait sa Raider Deep Blue orange et noire au boîtier de 44 mm à des fins hautement pratiques. Par exemple, pour regarder l’heure lorsque nous sommes passés devant la distillerie de gin Kintyre ouvrant à 11h (il était 11h10 - bingo !) ou pour calculer le temps que nous passions au volant sachant que nous parcourrions en moyenne 210 km par jour. Ce chiffre ne paraît peut-être pas très élevé, mais la plupart des routes que nous avons empruntées étaient à une seule voie avec des aires de croisement où notre vitesse moyenne se situait à un peu moins 50 km par heure. La Raider Deep Blue arbore les mêmes codes esthétiques que son grand frère, mais possède une disposition des aiguilles des heures et des minutes plus traditionnelle, même si elle conserve l’aguille excentrique et « trapue » des secondes. Les caractéristiques propres à une montre de plongée, à savoir une lunette tournante unidirectionnelle et une étanchéité de 300 m, sont également respectées. La différence de diamètre entre le boîtier de 41 mm et celui de 44 mm relève du mouvement : le premier abrite le mouvement automatique ETA 2824-2 et le second le Sellita SW200.

L’aspect le plus plaisant à propos de ces deux montres concerne leur prix, qui, compte tenu de leurs spécificités, est pratiquement imbattable. Avec un prix de 4 450 francs suisses pour la Raider Harpoon et d’à peine 2 290 pour la Raider Deep Blue, vous aurez du mal à trouver des modèles dotés des mêmes caractéristiques pour le même prix. 

Deux Raiders comme compagnons de route

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