Créature sensuelle et énigmatique, symbole de sagesse ou de tentation tout autant que d’intelligence et de régénération éternelle, le serpent exerce un indéniable pouvoir de fascination qui imprègne les cultures et traverse les époques. Dans le calendrier chinois dont le Nouvel An aura lieu cette année le 29 janvier, le dragon de bois cédera sa place au serpent de bois, 6e animal du zodiaque chinois, dont la silhouette sensuelle régnera sur les mois qui viennent, jusqu’au prochain Nouvel An chinois qui sera célébré le 17 février 2026. Une nouvelle opportunité pour Blancpain de fêter cette date hautement symbolique avec une montre Villeret Calendrier Chinois Traditionnel en édition limitée de 50 pièces.
La célébration du Nouvel An Chinois n’est pas une première pour la marque du Brassus. Au contraire, c’est la 14e année consécutive que Blancpain se plie à l’exercice. Un premier cycle de 12 ans avait été initié en 2012 avec la Villeret Calendrier Chinois Traditionnel, déclinée depuis lors sous le signe d’un animal du zodiaque différent chaque année, se succédant les uns les autres dans l’ordre dans lequel ils ont été appelés par l’Empereur de Jade. En 2024, la Maison avait inauguré un 2e cycle de 12 ans en revisitant le design du dragon de bois. Moderne, épurée, la créature fantastique apparaissait dans un guichet à 12 heures, à l’instar de la silhouette du serpent de bois qui le remplace pour une année et dont le corps stylisé teinté de blanc se détache du vert profond du cadran.

Une combinaison inédite
Si Blancpain maîtrise parfaitement le sujet du calendrier chinois, cette nouvelle édition limitée présente une belle première. Sculpté dans le platine, métal aussi précieux qu’inaltérable, le boîtier de 42,5mm accueille un cadran en émail grand feu vert. Une combinaison inédite, d’une élégance évidente, qui offre un intéressant contraste des indications du calendrier chinois et privilégie la lisibilité. Reproduire la complexité d’un calendrier chinois sur une surface aussi petite que celle d’un cadran de montre est une véritable gageure technique. Car, à la différence du calendrier grégorien qui repose sur un système de mesure du temps solaire, le calendrier chinois est lunisolaire, donc basé sur les cycles de la Lune et du Soleil. Selon le calendrier chinois, la durée des années est variable et le Nouvel An oscille entre janvier et février, démarrant chaque année à la nouvelle Lune. Aussi appelé « calendrier agricole », ce calendrier compte ainsi entre 12 et 13 mois lunaires de 29 à 30 jours, un 13e mois bissextile étant ajouté tous les trois ans.
Agencées de manière harmonieuse sur l’ensemble du cadran, les indications calendaires restent particulièrement lisibles malgré leur évidente complexité. A 3h, un compteur renseigne sur les 5 éléments de l’astrologie chinoise – métal, bois, eau, feu et terre- associés aux 10 troncs célestes ainsi qu’au Yin et au Yang. En regard de ce compteur, les jours et les mois chinois sont indiqués via deux aiguilles survolant un compteur finement dessiné à 9h et ponctué par un petit guichet rond qui renseigne sur le 13e mois bissextile chinois. Le signe zodiacal de l’année en cours est quant à lui indiqué dans un guichet à 12h, au-dessus du compteur des heures doubles traditionnelles chinoises, suivant une belle symétrie avec le logo Blancpain et la phase de lune typique de la Maison positionnés à 6h. Pour compléter ces indications, la marque du Brassus ajoute une aiguille serpentine qui survole le cadran pour pointer la date grégorienne dont les chiffres rythment le pourtour de la pièce.
Gageure technique
Dans les coulisses du boîtier de la Villeret Calendrier Chinois Traditionnel, la complexité mécanique est évidemment de mise avec le calibre 3638. Cinq ans de développement, pas moins de 464 composants, trois barillets pour une impressionnante réserve de marche de sept jours… Ces quelques chiffres suffisent à donner la mesure de la gageure technique que représente ce mouvement in-house dévoilé en 2012 à l’occasion de la toute première série d’éditions limitées en l’honneur du Nouvel An chinois. En retournant la pièce, le fond ouvert du boîtier laisse apparaître les finitions de haute horlogerie de ce mouvement survolé par une masse oscillante en or gris à la finition « frosted » d’où se détache le corps sinueux d’un serpent finement gravé. Petite particularité, et non des moindres, que l’on peut observer au dos de cette édition limitée, les correcteurs sous cornes brevetés en 2005 par Blancpain permettent d’ajuster les indications calendaires d’une simple pression du doigt, sans nécessiter l’usage d’un outil. Facile, pratique et parfaitement sécurisé pour l’intégrité du mouvement. Pour autant que le ou la propriétaire de la montre ne reste pas perplexe devant toutes les nuances et les complexités de ce calendrier luni-solaire si différent de notre calendrier grégorien !
