D’un diamètre de 37 mm, ces nouveautés entièrement en or gris ou rose 18 carats arborent une élégante esthétique ton-sur-ton que vient contraster un réhaut coloré, bleu clair ou violet. Dégageant élégance et raffinement, ces gardes-temps mettent à l’honneur le mouvement automatique, Calibre 3132, dont le squelettage délicat exprime toute la dextérité des artisans du Brassus.
ÉLÉGANCE MONOCHROME
La boîte et le bracelet de ces deux nouveaux modèles Royal Oak Double Balancier Squelette de 37 mm sont intégralement réalisés en or gris ou rose 18 carats. La préciosité du matériau est accentuée par les finitions raffinées emblématiques de la collection, alternant surfaces polies et satinées qui jouent avec la lumière et soulignent l’architecture géométrique de la Royal Oak.
Le coloris de l’or trouve un écho dans les finitions tantôt rhodiée, tantôt dorées roses du mouvement pour une esthétique ton-sur-ton toute en élégance. La version en or gris 18 carats arbore des aiguilles et des index facettés et luminescents en or rose se détachant sur le mouvement aux tons rhodiés. Ce dernier est encerclé par un réhaut bleu clair qui attire l’œil sur la myriade de détails à l’œuvre au cœur de la montre. Le modèle en or rose est pour sa part doté d’index et aiguilles en or gris recouverts d’un dépôt luminescent. Le mouvement squeletté au ton doré rose est contrasté par un réhaut de couleur violette qui confère éclat et modernité à la pièce. Le cadran des deux garde-temps est complété par la signature « Audemars Piguet » imprimée en noir sur le dessous de la glace saphir.
Pour les amateurs de contrastes, les deux modèles sont disponibles avec un bracelet supplémentaire en alligator « grandes écailles carrées » à la finition nacrée, assorti à la couleur du réhaut qui leur confère une touche résolument élégante.
UN MÉCANISME BREVETÉ
Ces nouveaux modèles sont animés par le Calibre 3132, un mouvement automatique doté d’un mécanisme à double balancier. Cette innovation brevetée par Audemars Piguet en 2016 permet d’améliorer la précision et la stabilité de la montre. En intégrant deux balanciers et deux spiraux assemblés sur le même axe, le système oscille en parfaite synchronie. Visible des deux côtés de la montre, le double balancier offre une vue privilégiée sur le cœur de la montre.
Les ponts squelettés révèlent quant à eux des éléments du train de rouages aussi bien côté cadran que côté fond. Usant des technologies de production les plus avancées, leur géométrie a été découpée à l’aide de machines CNC (commande numérique par calculateur), avant d’être affinée afin d’obtenir la forme souhaitée. Chaque composant a ensuite été décoré en appliquant des techniques ancestrales. Les angles rentrants polis qui peuvent être admirés de part et d’autre de la montre reflètent parfaitement le travail méticuleux réalisé à la main, permettant ce niveau de précision.
La masse oscillante ajourée assortie à la couleur de la boîte complète l’esthétique contrastée de ces nouvelles références.
L’ART DÉLICAT DU SQUELETTAGE
Combinant esthétique et fonctionnalité, le squelettage est l’une des spécialités d’Audemars Piguet depuis les années 1930. Cet art consiste à enlever autant de matière que possible de la platine et des ponts afin de laisser passer la lumière pour révéler la beauté et la finesse du mécanimse, sans pour autant compromettre la fonctionnalité. Il nécessite donc une réelle maestria horlogère et une connaissance approfondie des matières et des techniques de finition.
Au début des années 1970, une poignée de jeunes horlogers Audemars Piguet encouragés par leurs aînés décident de redécouvrir l’art du squelettage, tombé en désuétude après les années 1950, et créent le premier atelier de la marque dédié à cette technique. L’esprit visionnaire de Georges Golay, alors Directeur d’Audemars Piguet, se traduit par un défi ambitieux lancé aux artisans : créer d’emblée cent exemplaires squelettés du Calibre 2120 — un travail minutieux requérant 150 heures de travail pour un seul mouvement. La première montre (Modèle 5442) est livrée en novembre 1973 et 30 suivront jusqu’en 1976. En 1978, 300 montres squelettées intégrant le Calibre 2120 voient le jour chez Audemars Piguet. Jusqu’en 1984, l’atelier squelettage comptait une douzaine d’artisans.
Durant les premières années de la collection Royal Oak, les calibres demeurent cachés à l’intérieur des boîtes. C’est l’arrivée du quartz qui permet de redéfinir les codes horlogers, poussant l’industrie à mettre en valeur la beauté des mouvements mécaniques et des savoir-faire traditionnels nécessaires à leur création. C’est sous forme de pendentif (Modèle 5710BA) que le squelettage fait son apparition dans la collection Royal Oak en 1981, suivi en 1986 par le modèle 25636 équipé du mouvement ultra-plat à calendrier perpétuel, Calibre 2120/2800. Cependant, c’est au cours des années 1990, une décennie marquée par un foisonnement de modèles Royal Oak de toutes tailles et de tous styles, que cet art raffiné s’établit véritablement dans la collection, intégrant notamment la ligne « Jumbo » en 1992.
Évoluant au fil des décennies, la collection Royal Oak s’est étoffée à ce jour d’une cinquantaine de modèles squelettés, équipés de mouvements différents et déclinés en une variété de tailles, matériaux et styles, reflétant des années de passion et d’expertise transmises de génération en génération. Aujourd’hui, ces nouveautés en 37 mm allient art méticuleux et raffinement délicat.
