Swatch a dévoilé la montre Omega × Swatch Speedmaster MoonSwatch Mission to the Moonphase le 26 mars dernier. L'ai-je aimée au point de faire la queue à six reprises pour l'obtenir ? Oui, effectivement !
Premiers échecs
Les boutiques Swatch ont une règle simple : une MoonSwatch Snoopy par client et par jour. J’ai fait une première tentative le 26 mars, le jour du lancement de la « Mission To The Moonphase – Full Moon ». À 9 h 55, juste cinq minutes avant l'ouverture du magasin, un employé de Swatch nous a respectueusement informés qu'il était inutile de rester dans la file, car il n’y avait pas suffisamment de montres pour tous ceux qui faisaient la queue.
Cinq tentatives plus tard, j’ai connu mon jour de chance, le 11 avril. Je suis arrivée vers 11 heures et j’ai demandé s'il y avait une « Snoopy » en stock. La vendeuse m’a répondu : « C'est la dernière que nous ayons ». Permettez-moi de vous dire que, de ma vie, je n'ai jamais dépensé 285 CHF aussi vite. L’instant d’après, je sortais du magasin toute joyeuse, en brandissant un sac Swatch rouge.
Déballage des caractéristiques
Cette montre de 42 mm est entièrement blanche, avec un boîtier blanc, un cadran blanc et un bracelet Velcro blanc. Il s'agit de la deuxième montre à cadran blanc commercialisée par Omega cette année, après la Speedmaster Moonwatch Professional, qui a été lancée début mars après avoir été annoncée par Daniel Craig en novembre dernier.
C’est non seulement une nouvelle création collaborative légère et amusante, c'est aussi la première montre de la marque à associer un chronographe et une phase de lune. Ainsi, on obtient une interprétation unique de la « Speedy » pour moins de 300 CHF.
Des détails Snoopy apparaissent au recto et au verso de la montre. Le personnage de bande dessinée est assis sur le croissant de lune à 2 heures et une citation cachée « I can't sleep without a night light » (« Je ne peux pas dormir sans veilleuse ! ») n'est visible qu'à la lumière UV ! Quand on retourne la montre, on peut voir la patte de Snoopy sur le couvercle de la pile, indiquant l'endroit exact où Apollo 11 a atterri sur la Lune.
La montre est en Biocéramique, un matériau de Swatch particulièrement robuste – mélange de 2/3 de céramique et de 1/3 de matériau bio-sourcé dérivé de l’huile de ricin – avec une finition mate et soyeuse.
Le Space Beagle à la rescousse
Vous vous demandez peut-être pourquoi Snoopy ? Eh bien, il y a une raison à cela. La NASA a choisi Snoopy comme « chien de garde » lors de ses missions spatiales, un symbole de fiabilité et de sécurité. En 1970, Omega a reçu le NASA Silver Snoopy Award après avoir contribué à l'atterrissage en toute sécurité de l'équipage d'Apollo 13. Le célèbre personnage de bande dessinée Snoopy était donc tout indiqué pour cette montre « Mission to the Moonphase ».
Astuce de style
J'ai lu quelque part en ligne qu'il fallait intervertir les deux sangles (celle du haut sur celle du bas et vice versa) car cela rend la montre plus confortable au poignet. C'est la première chose que j'ai faite lorsque je l'ai achetée, et cela fait une énorme différence. Elle épouse le poignet et se porte beaucoup mieux ainsi. Je ne sais pas pourquoi la marque ne la vend pas ainsi.
Le « MoonSwatch buzz »
La montre est vendue 285 CHF – un peu plus que celle de la collection originale, limitée à 11 pièces, qui était à 250 CHF – et elle se revend actuellement (sur Chrono24) entre 450 et 3'200 CHF ! C'est assez fou, je sais. Il est certainement difficile d'en obtenir une en magasin en ce moment, ce qui explique le prix de revente, mais elle n'est pas limitée. Je conseille de passer régulièrement dans une boutique Swatch, de demander s’il y en a en stock ou d'attendre que la folie se calme, plutôt que d'en acheter une sur le marché secondaire.
Qu'il s'agisse de la collection MoonSwatch d'il y a deux ans ou de l'édition Snoopy de cette année, les amateurs de montres sont prêts à faire la queue pour mettre la main dessus. Je pense que c’est la vente exclusivement en boutique qui a suscité cet engouement mondial pour une montre qui n'est même pas limitée. Après tout, il n'y a rien que l'on ne désire plus que quelque chose que l'on ne peut pas avoir !
