Sculptée dans une forme saisissante, la Montgolfière Impériale incarne la passion de L’Epée 1839 pour les inventions audacieuses et les objets volants, sublimée par une créativité sans bornes et un savoir-faire technique unique.

Véritable hommage à l’ascension historique de la première montgolfière en 1783 — marquant la première fois qu’un objet conçu par l’homme défiait la gravité — cette pièce horlogère unique s’élève bien au-delà de sa fonction. Elle célèbre l’émerveillement, l’esprit de conquête et ce désir intemporel de lever les yeux vers le ciel et de rêver.
Au cœur de cette œuvre bat un mouvement entièrement doré : un joyau mécanique aux finitions soignées.
Spécialement conçu pour s’intégrer parfaitement au design de la pièce, le mécanisme de la Montgolfière Impériale évoque la silhouette d’une véritable montgolfière. Les heures et les minutes s’affichent grâce à une aiguille double en forme de flamme, qui survole deux disques rotatifs, animés par un mouvement à remontage manuel offrant une réserve de marche de huit jours.

Cette pièce horlogère mécanique se remonte et se règle grâce à un ingénieux système alliant forme et fonction, rappelant la conception même d’une véritable montgolfière, où design, ingénierie, précision et durabilité se conjuguent harmonieusement.
Pour régler l’heure, il suffit d’actionner la couronne en forme de roue, subtilement intégrée à l’emplacement de la soupape du brûleur. Le remontage du mécanisme, quant à lui, surprend par son originalité : la clé n’est autre que la nacelle du ballon. En la faisant simplement pivoter, on insuffle l’énergie nécessaire au mouvement.
Puisant son inspiration dans la richesse symbolique de la montgolfière et dans un moment fondateur de l’histoire européenne, cette sculpture cinétique incarne l’esprit du Siècle des Lumières — le Siècle des Lumières — et la magnificence de la cour royale française, qui soutint avec ferveur l’audace des frères Montgolfier.

Le 19 septembre 1783, dans les jardins du Château de Versailles, devant Louis XVI et sa cour, les frères Montgolfier lancèrent le tout premier ballon à air chaud de l’histoire. Ce vol inaugural, véritable révolution, marqua l’aube de l’aviation humaine et fit rayonner les idéaux de cette époque : la raison, le progrès et l’ingéniosité sans bornes.
La Montgolfière Impériale incarne pleinement cette ambition visionnaire, mêlant hommage historique, virtuosité technique et expression artistique dans une œuvre horlogère d’exception.
La décoration de la Montgolfière célèbre avant tout la splendeur de la cour royale française, incarnée par la dynastie des rois Louis. Gravures impériales délicates et motifs inspirés du zodiaque se mêlent pour illustrer le lien éternel entre horlogerie, astronomie et quête de connaissance — cette soif de découverte et de pouvoir qui traverse les âges.
Les teintes bleu royal et or confèrent à la pièce une aura d’opulence et de raffinement, tandis que chaque détail du design raconte une histoire profonde. La fleur de lys, symbole du pouvoir divin et de l’héritage des Bourbons, et l’aigle doré, emblème de puissance impériale et d’ambition, vont bien au-delà de la simple ornementation : ils incarnent sagesse, force et élévation.
Avec sa montgolfière somptueusement rehaussée d’émail, L’Epée 1839 s’aventure une fois de plus sur les chemins de l’excellence artistique. L’émaillage, l’un des arts décoratifs les plus anciens et les plus prestigieux de l’horlogerie, perpétue ici une tradition transmise de maître en maître, génération après génération.

Depuis les débuts de l’horlogerie, l’émaillage est reconnu non seulement pour sa beauté, mais aussi pour sa capacité unique à élever un garde-temps au rang d’œuvre d’art. Très tôt, les horlogers ont compris que, au-delà de la précision mécanique, l’attrait visuel conférait à une pièce un charme durable et une véritable valeur émotionnelle.
Cet art exigeant consiste à appliquer, en fines couches, un émail vitrifié coloré sur une surface métallique, puis à le cuire à très haute température — entre 800 °C et 860 °C — afin d’obtenir un fini lisse, éclatant, presque immatériel. L’Epée 1839 s’appuie sur la prestigieuse technique du Grand Feu, ancrée dans la tradition raffinée des ateliers Fabergé. Ce procédé complexe donne naissance à des teintes d’une richesse incomparable, inchangées par le temps, mais exige un geste parfait et une maîtrise absolue.
Souvent, l’émailleur commence par graver à la main la surface du métal, y traçant des lignes rayonnantes ou des arabesques subtiles, avant d’y appliquer un émail transparent qui révèle ces motifs en profondeur. Dans la technique du cloisonné, de minuscules fils d’or — plus fins qu’un cheveu — sont façonnés pour dessiner des cellules délicates, remplies ensuite d’émail, une couleur à la fois. Chaque teinte, obtenue par des oxydes métalliques spécifiques, est cuite séparément à sa température idéale. Certaines créations nécessitent jusqu’à 15 cuissons successives — un travail d’orfèvre où quelques secondes de trop peuvent effacer des jours, voire des semaines, de minutie et de passion.
Horloge de table ou pendule suspendue ?
L’Épée 1839 réinvente la manière de présenter le temps, en imaginant un vol captif à la fois poétique et inédit. Véritable œuvre d’art horlogère, cette pièce peut être posée sur un bureau, une table ou une étagère, mais aussi suspendue au plafond, semblant flotter avec légèreté dans l’air.

La Montgolfière Impériale est livrée avec un kit de suspension. Un câble ultra-fin, discrètement intégré au design, se fixe au sommet du ballon pour lui permettre de "prendre son envol" et offrir un effet de lévitation saisissant.
L’affichage de l’heure se situe au niveau du brûleur : une aiguille à deux pointes, évoquant une flamme, indique les heures et les minutes sur deux cylindres noirs superposés, dans un jeu de contrastes à la fois subtil et lisible.
La couronne de réglage se trouve sous l’échappement vertical, et le train d’engrenages est astucieusement placé entre la nacelle et le brûleur, à l’emplacement symbolique de la soupape. Tout comme l’on ajuste le débit de gaz d’un ballon pour en contrôler l’altitude, c’est par cette couronne que l’on règle le temps.
Pour remonter le mécanisme, toute la nacelle entre en jeu : qu’elle soit posée ou suspendue, il suffit de faire pivoter la base environ six fois pour fournir l’énergie nécessaire à huit jours de fonctionnement. Et pour un confort d’usage optimal lorsqu’elle est posée, L’Épée 1839 a pensé à tout : un anneau situé sur la partie supérieure de la nacelle permet de remonter la pièce sans avoir à la soulever.