La Richard Mille RM16-02 est apparue dans mon flux Instagram la semaine dernière au poignet de son ambassadeur et escrimeur professionnel Miles Chamley-Watson. Mais au lieu de le voir en pantalon blanc avec un sabre à la main, Chamley-Watson était élégamment habillé et photographié aux côtés d’une femme tout aussi ravissante dans un décor architectural brutaliste. Photographiée par Emma Panchot, l’ensemble de la scène dégage une fraîcheur absolue, surtout lorsque l’on zoome sur les deux nouvelles montres Richard Mille qu’ils portent à leurs poignets.
Commençons par l’extérieur pour aller vers l’intérieur. Deux modèles sont proposés : l’un avec un boîtier en titane grade 5 avec finition satinée microbillée et des lunettes polies, et l’autre dans une nouvelle teinte sportive Quartz TPT® terracotta. Les boîtiers ultra-minces mesurent 36 mm x 45,65 mm de diamètre (10% plus petits que les modèles rectangulaires précédents), ce qui ne passera certainement pas inaperçu au poignet, mais c’est bien le but recherché.
Ce qui capte ensuite l’attention, c’est le mouvement squelette, travaillé sous forme de labyrinthe avec un entrelacement complexe de lignes en titane qui jouent avec la lumière d’une manière apparemment chaotique mais fascinante.
Alimenté par le nouveau calibre CRMA9 squelette, ce mouvement marque le 15e mouvement interne du horloger français et a été conçu spécifiquement pour ces deux montres. La platine en titane grade 5 squelette a été microbillée et colorée avec un revêtement électroplasma gris couvrant toute la surface visible de la montre, tandis que le pont des minutes se distingue par son revêtement PVD noir. Le travail accompli sur ce mécanisme est extraordinaire, avec 67 ouvertures de tailles variées, toutes dotées de bords chanfreinés.
Retournez la montre et la magie continue avec un tout nouveau poids oscillant bidirectionnel en platine et titane, redessiné pour s’harmoniser avec le mouvement grâce à ses ouvertures ajourées et sa forme géométrique semi-octogonale. Le rotor est monté sur des roulements à billes en céramique pour un remontage efficace offrant une réserve de marche de 50 heures.
Revenons au cadran : les index des heures méritent une attention particulière, car ils traversent les parties visibles du mouvement, créant un motif intéressant qui guide l’œil vers la mécanique et la finition exceptionnelle des différentes pièces.
Les montres sont complétées par des bracelets en caoutchouc intégrés – marron pour la version terracotta et crème pour le modèle en titane – conçus pour un confort optimal au poignet. C’est un point que Richard Mille maîtrise toujours parfaitement, essentiel aujourd’hui, car le confort est définitivement le nouveau luxe.
Ces deux modèles sont les dernières itérations d’une longue série de montres RM 016, dont la première a été lancée en 2007 et qui a constamment évolué en termes de matériaux et de designs. Elles témoignent du talent continu de la marque pour créer des montres captivantes qui séduisent aussi bien les collectionneurs sérieux que ceux qui ne peuvent pas résister à ce style horloger.
