One Week, bien plus qu’une semaine

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One Week © Armin Strom
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Le nouveau lancement d’Armin Strom rend hommage à son premier mouvement de manufacture

Je dois l’avouer, ce n’est pas la première fois que je vois la nouvelle Armin Strom One Week. Oui, elle vient d’être présentée aux Geneva Watch Days 2023, et ce au moment même où tous les projecteurs du monde horloger sont braqués sur les événements et les happenings organisés dans cette ville. Cependant c’est en juillet que j’ai vu la nouvelle One Week pour la première fois, lorsque j’ai pu en avoir un premier aperçu grâce au cofondateur d’Armin Strom et maître horloger Claude Greisler, et j’ai bénéficié d’une analyse détaillée de ses diverses améliorations.

La One Week est une montre majeure pour Armin Strom, elle représente le commencement de l’ère de sa renaissance en 2010. A l’époque, la One Week était la première montre Armin Strom équipée d’un mouvement maison et elle a marqué la transition de la marque vers une manufacture verticalisée dotée d’une philosophie horlogère spécifique et d’une identité mécanique. Sa longue réserve de marche et sa symétrie de construction ont établi les pierres angulaires de l’horlogerie chez Armin Strom : la fonctionnalité et l’esthétique contemporaine.

Par conséquent, le renouveau de la One Week d’Armin Strom revisite et renforce les codes horlogers que nous associons désormais à la marque, mais apporte des améliorations mécaniques qui parleront à ceux qui aiment et apprécient les aspects les plus raffinés de l’horlogerie technique.

One Week movement (back) © Armin Strom
Mouvement One Week (dos) © Armin Strom

La longue réserve de marche continue à être l’élément déterminant de la nouvelle One Week, tout comme son système de remontage manuel. Mais les doubles barillets en série offrent maintenant un meilleur isochronisme en ce sens que le couple du mouvement demeure plus constant pendant la durée de la réserve de marche.

Cela peut sembler un élément mineur, mais un meilleur isochronisme offre une meilleure stabilité de la performance chronométrique, et cela permet d’obtenir en fin de compte une montre plus fiable.

Sur le même sujet, le mouvement peut maintenant se targuer d’une fréquence plus élevée, passant des 2,5 Hz (18'000 vph) de la One Week originale aux 3,5 Hz (25'200 vph) de la version actuelle. Encore une fois, une fréquence plus élevée augmente la résistance de la montre aux chocs et autres perturbations externes, ce qui la rend plus robuste.

Ces deux améliorations, une réserve de marche augmentée et une plus grande fréquence, sont en fait contradictoires : les montres dotées d’un rythme de battement plus élevé ont en règle générale des réserves de marche plus courtes. Pour obtenir les deux améliorations dans la même montre il faut une optimisation conséquente du travail du mouvement.

One Week © Armin Strom
One Week © Armin Strom

En termes de design, la nouvelle Armin Strom One Week emprunte largement à l’esthétique qui a caractérisé la marque ces dernières années : cadrans ajourés, ponts géométriques et finition soignée mettant l’accent sur des textures subtiles. Sur le côté gauche de la montre, le mécanisme derrière l’indication de réserve de marche est dévoilé, de la came conique à la jauge rubis qui déplace une barre d’engrenage pour transmettre l’information sur la réserve de marche à l’affichage à 11 heures.

Pour l’édition de lancement de la nouvelle Armin Strom One Week, la montre arbore des platines et des ponts revêtus de PVD bleu clair et bénéficie d’une garantie de 10 ans (le double de la garantie habituelle chez Armin Strom). Avec son boîtier de 41 mm de diamètre, la montre est très polyvalente et s’adaptera à toutes les tailles de poignets, c’est donc dommage qu’elle ne soit disponible qu’en 25 exemplaires, même si bien sûr d’autres éditions suivront.

La montre s’appelle peut-être One Week, mais son charme dure beaucoup plus longtemps que cela.

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