Auréolée de dix étoiles Michelin dont trois macarons en son vaisseau amiral de Valence, Anne-Sophie Pic symbolise un style, une précision et une finesse, à l’image de son menu «imprégnation» qui semble suspendre la clepsydre du temps pour cristalliser ses saveurs dans l’inconscient de nos papilles.
Cheffe, merci de nous recevoir dans votre restaurant Anne-Sophie Pic 2* au superbe Beau-Rivage Palace de Lausanne, à quoi ressemble une journée de la Cheffe la plus capée au monde?
Je suis flattée, mes journées se suivent et ne se ressemblent pas. Je sors d’une journée avec mon Chef de Singapour qui est venu à Valence pour que nous élaborions ensemble les prochains plats de la Dame de Pic. Dès 9 h, nous échangeons, car au-delà de l’importance des produits, du local, de la réalisation, de la précision et du style, l’humain est l’un des paramètres les plus importants pour moi. Nous construisons ensemble, tel un pôle de développement avec cette capacité d’adaptation des terroirs, des goûts, des saveurs tout en gardant mon ADN. Les heures filent et, vers 11 h, les créations naissent une par une. C’est un échange et une cohésion, tout en essayant de dominer le temps, l’ingrédient le plus rare dans notre profession. Les choix se font dans la sincérité, l’honnêteté, la confiance. C’est là aussi le secret de ma réussite. Bien sûr, je prends toujours le temps de me rendre dans tous les restaurants qui portent mon nom et les échanges sont quasi quotidiens avec toutes mes équipes, en plus des visites de mes Chefs. Ici, le glorieux Beau-Rivage Palace est ma maison Lausannoise entre lac et montagnes. C’est une fierté et un plaisir. Je dois avouer que j'essaye malgré mes plannings chargés de prendre le temps de faire du sport deux fois par semaine. Comme le dit l’adage, «un esprit sain dans un corps sain».
Cheffe, vous souvenez-vous de votre première montre?
Oui, un souvenir émouvant, un cadeau de mon papa pour mes 20 ans : une Tank de Cartier qui a une place spéciale dans mon cœur. Élégante, classique, facile, intemporelle. D’ailleurs, les montres ne sont-elles pas aussi les témoins silencieux des souvenirs importants de nos vies ? Celle-ci, c’est certain!
Vous êtes une Ambassadrice pour Hublot ? D’où vient ce partenariat ?
En venant par l’autoroute au Beau-Rivage Palace, je voyais la manufacture depuis plus de 10 ans et cela a motivé ma curiosité. J’ai pu la visiter et j’ai tout de suite été séduite par la précision, l’innovation, la recherche qui font aussi partie de mon quotidien. J’ai deux montres Hublot, l’une qui m’accompagne dans mon labeur quotidien, avec son bracelet en caoutchouc blanc, non ostentatoire, pratique, légère, moderne, féminine. La deuxième, avec son bracelet noir, est ma montre de soirée. Là aussi, une merveille de design, élégante et discrète. Avec Hublot, il y a ce lien fort de la créativité, des valeurs, de la technicité, une symbiose évidente de nos univers.
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