Après un master en gestion d’entreprise à l’Université de Neuchâtel, Mauro Egermini s’est lancé dans la finance et l’administration, avant de devenir responsable logistique clients et fournisseurs pour la section horlogère de Cartier puis directeur général des Ateliers Horlogers de Dior (pendant presque treize ans). Depuis 2014, il officie en tant que directeur de Schwarz Etienne.
Qu'est-ce qui vous a d'abord intéressé dans le secteur de l'horlogerie ?
Les montres anciennes et leurs complications, car j’ai été bercé dans ce milieu depuis l’enfance.
Quelle qualité unique pensez-vous apporter à votre marque ?
La « dédramatisation » des complications (visibles sur le dessus).
Parlez-nous d'une de vos expériences qui reflète votre définition du leadership.
La fidélité des bons éléments qui ont voulu continuer l’aventure alors que j’avais changé de société.
Quelle montre portez-vous le plus souvent et pourquoi ?
Le modèle Roswell 08, car elle représente à mes yeux le produit dont j’ai toujours rêvé. Mélange de design et de technicité. Par ailleurs, c’est un bon exemple de « dédramatisation » de la petite complication de mise à date rapide.
Quel est l’accomplissement dont vous êtes le plus fier en tant que CEO ?
De voir les yeux de nos clients briller lorsque nous leur présentons nos produits et bien entendu le service client qui s’en suit.
Quelle est la plus grande fausse idée que les gens se font de Schwarz Etienne ?
Que c’est une marque sortie tout droit d’une vieille armoire poussiéreuse, alors qu’elle n’a pas discontinué depuis 1902.
D'un autre côté, quelle est la chose la plus importante à propos de Schwarz Etienne qui, à votre avis, n'est pas assez connue du public ?
Son niveau de verticalisation du côté mouvement et son niveau de qualité pour un prix très concurrentiel.
Donnez-nous, en un mot (ou en une phrase), un indice sur les futurs projets de la marque.
Synergie ! Notre nouveau modèle 2020 "Roma Synergy", réalisé en collaboration avec le légendaire Kari Voutilainen.