Vidéo – Montblanc 0 Oxygène : l’horlogerie aux confins du monde
Montblanc a lancé un concept révolutionnaire avec ses montres “0 Oxygen” — des garde-temps mécaniques totalement dépourvus d’oxygène. Née d’une conversation entre le PDG de Montblanc, Laurent Lecamp, et l’alpiniste Reinhold Messner, l’idée est aussi audacieuse que les environnements auxquels elle est destinée.
Remplacer l’oxygène par de l’azote permet non seulement d’éviter la formation de buée lors de changements extrêmes de température, mais aussi de ralentir considérablement l’oxydation, prolongeant ainsi la durée de vie du mouvement. Comme le souligne Laurent Lecamp : « C’est mieux pour le mouvement, pour les huiles, pour tout. »
Mise à l’épreuve en Antarctique, la Montblanc 1858 Geosphere 0 Oxygène a fonctionné parfaitement durant un marathon à -30°C. Cette innovation audacieuse explore de nouvelles pistes de durabilité et de longévité mécanique.

Ressence Type 7 : un voyage révolutionnaire au-delà de l’horlogerie traditionnelle
La dernière innovation de Ressence, la Type 7, invite son porteur à une interaction futuriste avec le temps. Dotée d’un cadran rempli d’huile éliminant les reflets et accentuant la profondeur, la montre crée une illusion quasi holographique. Plus qu’un effet esthétique, cette conception remet en question notre perception du temps.
Entièrement réalisée en titane, avec un second fuseau horaire et une jauge de température de l’huile, la Type 7 allie fonctionnalité et confort exceptionnel. Camille de l’équipe WorldTempus a salué son « bracelet souple, parfaitement en phase avec l’époque ». L’agencement des sous-cadrans orbitaux, comparé à un « système solaire miniature » par Bertie, tourne sans à-coups, ajoutant une dynamique hypnotique. Pour Yannick, l’affichage secondaire des 24 heures était une véritable invitation à l’aventure.
Côté couleur, le cadran passe du bleu Yale au saphir selon la lumière — James et Mathieu ont tous deux été impressionnés par cet éclat changeant. En résumé, comme l’a formulé Mathieu : « La Type 7 redéfinit l’expérience horlogère. »

Richard Mille RM 75-01 Saphir : sculpture en mouvement
Richard Mille repousse encore les limites de l’art avec la RM 75-01 Tourbillon Volant Saphir. Pensée comme une sculpture mécanique, cette montre présente un mouvement squeletté logé dans un boîtier en saphir finement sculpté — chaque exemplaire nécessite plus de 1 000 heures de travail.
Trois variantes s’inspirent de l’océan : translucide, vert mer et rose doux, évoquant différents moments de la journée en bord de mer. Le boîtier transparent révèle des arches gothiques, un tourbillon volant et des piliers en or rouge, fusionnant ingénierie et art.
Sa complexité réside autant dans sa mécanique que dans son matériau — le saphir coloré exige une précision extrême. La RM 75-01 illustre le dialogue constant entre technologie et narration visuelle chez Richard Mille.

Louis Vuitton Tambour Bushido : hommage au code des samouraïs
La dernière création de haute horlogerie de Louis Vuitton, la Tambour Bushido Automata, rend un puissant hommage à l’héritage des samouraïs japonais. Lors de l’activation, la montre s’anime avec une séquence de 16 secondes : le masque du samouraï se transforme, une lame de katana indique les minutes, et un visage redoutable apparaît.
Animée par le calibre LV 525 composé de 426 éléments, la montre est également un chef-d’œuvre d’artisanat. Plus de 250 heures de gravure et d’émail donnent vie à l’iconographie samouraï, avec une scène spectaculaire du mont Fuji gravée sur le boîtier.
Grâce à sa prouesse technique et sa force narrative, la Tambour Bushido est bien plus qu’une montre — c’est un hommage philosophique à la loyauté, à la discipline et au courage.

Folie du sport auto à Watches & Wonders 2025
L’édition 2025 de Watches & Wonders s’est transformée en une célébration de la culture automobile. Le stand de TAG Heuer a impressionné avec la célèbre McLaren MP4/4 et une réplique de Red Bull Racing, marquant le lancement de sa série Formula 1 Solargraph. De son côté, IWC s’est associé à Apple Original Films pour présenter des accessoires du film F1, y compris une voiture « accidentée » équipée de caméras authentiques.

Tudor a ajouté une touche interactive avec un défi de changement de roue de F1, tandis que le simulateur de course Monaco de TAG Heuer a attiré les foules désireuses de tester leur vitesse. Partout dans le salon, l’intersection entre la course automobile et l’horlogerie n’était plus une simple métaphore — c’était une obsession partagée pour la précision, la vitesse et l’excellence.