Qu’on soit bien clair d’entrée de jeu : le lancement de l’Alpiner Extreme Automatic d’Alpina n’était clairement pas dans la vibe « sea, sex and sun » de Serge Gainsbourg ; c’était plutôt « snow, sweat and sun ». Ceci dit, cette version givrée était absolument fantastique !
Aiguille du Midi
Après avoir enfilé nos habits chauds, bonnet, gants et chaussures de montagne, direction l’Aiguille du Midi en France, dans le massif du Mont-Blanc, à 3’842m. A peine arrivés en haut, le manque d’oxygène se faisait déjà sentir, car nos têtes commençaient à tourner légèrement. Le Pas dans le Vide, attraction qui prend la forme d’une cavité de verre au-dessus du vide, a poussé le challenge encore plus loin – le journalisme horloger est un métier à très haut risque, j’en suis conscient –, mais il nous a surtout offert des prises de vue à couper le souffle. Voir ce qui est habituellement caché m’a évoqué le fond saphir de l’Alpiner Extreme Automatic que j’avais au poignet, qui permet de contempler le calibre automatique AL-525.
Depuis l’Aiguille du Midi, nous pouvions admirer le Mont-Blanc et les divers sommets aux alentours. Au moment d’immortaliser la montre avec le paysage, on ne pouvait s’empêcher de faire un parallèle entre les triangles présents sur l’ensemble du cadran (le logo d’Alpina) et les cimes culminant dans le ciel bleu et froid. « Froid », c’est aussi un terme clé de ce voyage, ou peut-être plutôt « frais ». Quoi qu’il en soit, le bracelet en caoutchouc était très plaisant à porter, car, malgré la température basse, il conservait bien la chaleur – contrairement aux métaux, qui refroidissent et vous gèlent la peau. La couronne, également composée de caoutchouc, permet une bonne prise en main étant donné qu’il s’agit d’un matériau qui s’agrippe bien à la peau. Ce détail paraît futile, mais il a toute son importance lorsqu’on fait du sport (notamment dans les montagnes froides) et qu’il faut être réactif. Ceci nous amène à notre randonnée sur le glacier de Courmayeur, en Italie.
Glacier de Courmayeur
Encordés par mesure de sécurité – ce qui, au passage, nous a donné l’impression d’être des pros (même si nous étions loin de ça) –, nous nous sommes lancés à l’assaut du glacier de Courmayeur. Grand soleil, ciel bleu parsemé de nuages, neige blanche et brillante comme la soie : la paysage était spectaculaire. Comme je pense aux montres 24h/24, cette vue m’a rappelé le boîtier coussin de l’Alpiner Extreme Automatic, dont le design si particulier mélange douceur et dureté. Cette forme apporte des angles supplémentaires au garde-temps, qui s’apparentent aux sommets montagneux, tandis que les côtés arrondis rappellent les paysages enneigés lorsque la neige tombe et les adoucit. Même les finitions du boîtier s’accordaient à merveille avec l’environnement alpin : la finition brossée se confondait avec la glace, cachée sous la neige et pointant le bout de son nez ci et là, alors que la finition polie faisait écho au reflet du soleil sur le manteau neigeux. Avec un si beau paysage à portée de main, nous aurions pu ne jamais nous arrêter de marcher, ce qui est techniquement le cas étant donné le caractère automatique du mouvement – heureusement qu’elle n’était pas manuelle, car nous aurions dû faire attention à la réserve de marche de 38h sinon.
Vendue à un prix de CHF 1'595.-, l’Alpiner Extreme Automatic possède une valeur perçue nettement supérieure. Une chose est sûre, souvenez-vous bien de ce modèle, car il sera au centre de la stratégie future d’Alpina.