La Riviera en version chronographe
Il manquait à la montre « sport chic » de Baume & Mercier – inspirée par l’esprit de la Côte d’Azur née dans les années 70 et réinterprétée à plusieurs reprises ces dernières années – une version chronographe. C’est désormais chose faite ! La Riviera revient sur le devant de la scène avec une nouvelle génération de chronographes au boîtier dodécagonal signature et bracelet intégré.
Quatre modèles font leur entrée au sein de la collection Riviera, avec plusieurs dénominateurs communs. Un boîtier de 41 mm de diamètre surmonté d’une glace saphir antireflet et inrayable, d’abord. Une lunette en acier poli et satiné et un fond dodécagonal fixés par quatre vis ensuite, qui donnent à ces chronographes toute leur originalité. Enfin, une couronne octogonale et deux boutons-poussoirs pour parfaire l’ensemble.
Première nouveauté et pas des moindres, la Riviera Chronograph Flyback. Cette édition limitée à 73 exemplaires, en hommage à l'année de lancement de la collection Riviera, incarne la quintessence du chronographe avec sa fonction flyback, son échelle tachymétrique et télémétrique. L’esthétique vintage est bien là, renforcée par un cadran doré brossé verticalement et des sous-compteurs finement détaillés. Les aiguilles des heures et des minutes, recouvertes de Superluminova beige, contrastent avec la trotteuse en acier bleue ornée du logo Phi. Un guichet date positionné à 4h30 ajoute une information bien utile. Ce chrono flyback est équipé d’un mouvement à remontage automatique offrant une réserve de marche de 42 heures.
Vintage toujours, la seconde est un chronographe au cadran dit « Panda » noir et blanc. Sur son cadran tapissé de vagues, un rehaut noir rappelle les sous-compteurs azurés. Les chiffres romains, les index rivetés et les aiguilles facettées recouverts de matière luminescente soulignent encore davantage le contraste bicolore. La trotteuse du chronographe, ornée du logo Phi, s'accorde avec les aiguilles des compteurs. La date apparaît sur ce modèle également à 4h30. Sous le capot, un mouvement à remontage automatique offrant une réserve de marche de 48 heures.
Les deux dernières versions présentées misent davantage sur leur modernité. Dignes héritières d'un modèle existant de 43 mm, elles ont été retravaillées pour un ajustement plus contenu au sein d’un boîtier de 41 mm de diamètre. Une version au cadran bleu et une autre au cadran noir, avec décor vagues, rehaut et compteurs azurés, ainsi que des touches de blanc sur les index, les sous-compteurs et l’indication de la date et du jour à 3 heures. Les deux modèles sont équipés d’un mouvement à remontage automatique offrant une réserve de marche de 38 heures.
La Clifton, cette élégante
Du côté de la Clifton, Baume & Mercier dévoile trois nouveaux modèles qui se veulent être ceux du « parfait gentleman ». Rappelons-le, cette montre élégante et ronde tire son nom de la station balnéaire luxueuse du Cap en Afrique du Sud, véritable havre de paix baigné de soleil, entre mer et montagne. C’est vrai, il faut bien l’admettre, on se voit bien arborer l’une de ces nouvelles Clifton en contemplant l’océan Atlantique et ses baies paradisiaques où mouillent de superbes voiliers.
Trois déclinaisons aux accents « rétro » incarnent donc l’élégance. Au sein d’un boîtier rond de 39 mm de diamètre, Baume & Mercier a cherché toujours plus de finesse dans les proportions et les finitions de ces nouveaux modèles afin d’apporter davantage de confort au poignet et de raffinement à l’ensemble. Les chiffes arabes ont été réintroduits à 12h. Les index ont été allongés. Le disque de date s’affiche dans un grand guichet à 6h et dans une nouvelle police. Le verre saphir supérieur est bombé, reprenant les codes du modèle d’inspiration de la collection. La couronne est intégrée et affinée.
L’élégance de la Clifton se retrouve aussi d’un point de vue mécanique. C’est le désormais bien connu mouvement manufacture « Baumatic » qui équipe les trois pièces et offre une très grande réserve de marche de 5 jours. Ses finitions sont splendides, c’est pour cela qu’elles s’admirent au dos du boîtier : ponts perlés, platine sablée et colimaçonnée, et masse oscillante dorée et ajourée avec décors Côtes de Genève colimaçonnés. C’est beau, et même très beau !
Trois versions donc, dont une première en or rose montée sur un bracelet en alligator brun. Son cadran blanc cassé au fini grainé est bordé par une minuterie noire et présente des index dorés facettés. Un seul chiffre, le 12, un large guichet date à 6h, et trois aiguilles dorées. La seconde version se présente au sein d’un boîtier en acier avec un cadran bleu dégradé laqué et un bracelet en alligator bleu. La dernière est une édition limitée à 350 exemplaires – la gravure sur le fond de boîte en attestant – au cadran saumon opalin sur un bracelet en veau noir.
Une Hampton très féminine
Le boîtier rectangulaire de la Hampton revient cette année dans une version « small » (de 35 mm x 22,2 mm) extrêmement délicate. Elle n’abandonne ni son look Art Déco ni ses lignes pures, ses angles doux et ses cornes galbées qui rappellent un modèle iconique des années 1960. Au sein d’un boîtier en acier se dévoile un cadran opalin argenté très minimaliste avec seulement deux chiffres à 12h et à 6h, des index rivés, une minuterie grise et deux aiguilles de forme glaive bleuies. Ultime détail qui fait toute la différence : la couronne en forme de cabochon ornée d’un spinelle synthétique de couleur bleue, qui fait le lien avec la teinte des aiguilles de la montre. Comme le rappelle Baume & Mercier, cette pierre est associée à « la sagesse, la protection, la confiance, le respect et la sincérité ». Un excellent programme qui donne envie d’être arboré au poignet !
