Votre vie se déroule dans les montagnes, l’Antarctic Ice Marathon est-il votre premier marathon ?
C’est en effet mon premier marathon, et dans l’Antarctique, les conditions sont vraiment difficiles ! Pour ma condition physique et afin de rester endurant, je cours de façon régulière depuis de nombreuses années. Je cours 1’000 à 1’500 mètres en montée, puis je redescends, je trouve cela assez facile. Mais commencer à courir des distances plus longues, c'est nettement plus compliqué, c'est un tout autre jeu, et je pense que c'est une bonne chose, pour moi, d'explorer quelque chose de nouveau.

Laurent Lecamp, qui court beaucoup, vous a-t-il donné des conseils ?
Oui, il a essayé (rires). Je sais que Laurent est un bon coureur donc j’ai tenté d’appliquer ses conseils pendant mes entrainements et je compte le faire également durant la course.
Avez-vous un objectif pour ce marathon, à part le terminer?
Le terminer sera déjà très bien, mais courir un bon temps serait une belle réussite. Laurent m'aidera, il sera mon lièvre, comme on dit. Donc, ensemble, nous donnerons le maximum pour y parvenir, et ce en moins de 4 heures si possible. N'ayant jamais parcouru une telle distance, c'est assez difficile pour moi de me fixer un objectif de temps.
Selon vous, quelle sera la clé du succès pour atteindre cet objectif ?
La météo sera déterminante. Si le vent souffle fort et dans le sens contraire, cela ralentit la course, et surtout il peut rendre les températures glaciales- Mais d’un autre côté il peut également balayer la neige de la piste et nous faciliter l’avancée. De toute façon, le plus important c’est le mental, comme en alpinisme. Apprécier beaucoup et souffrir un peu, c’est la loi du sport. Je n'aurais pas pu espérer meilleur partenaire que Laurent pour ce premier marathon.

Vous porterez cette série limitée 1858 Geosphere 0 Oxygen South Pole…
Oui, je me réjouis de tester cette montre qui ne contient aucun oxygène à l’intérieur. Elle ne risque donc aucun problème d’humidité lié aux variations de températures entre notre tente et l’extérieur, c’est très appréciable. Le fait qu’elle soit automatique et très légère me plait beaucoup également. C'est exactement ce que je recherche pour l'alpinisme, car il faut savoir que les plus grandes ascensions sont celles où tu ne peux pas t’encombrer du superflu : tu investis simplement ton énergie et tes compétences, sans hélicoptère, aucune fixation, pas d’oxygène supplémentaire. Par ailleurs, j'aime vraiment son esthétisme dans lequel beaucoup de détails s'intègrent parfaitement, ce cadran inspiré de la glace du Pôle Sud est vraiment incroyable ! Pour conclure je pense que c'est un point où l'horlogerie et l'alpinisme se rencontrent d'une certaine manière : tout est dans les détails.